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Sujet: when did your heart go missing? [R.] Lun 13 Sep 2010 - 5:10
Benvolio & CJ « I don't understand; How could you forget what we had; It's so wrong »
I meant every word I said; I never was lying when we talked in bed; I'm retracing every step in my head; What did I miss back then?; I was so, so misled
Benvolio s'arrêta un moment, le souffle haletant. Il s'assit dans le sable, appréciant le contact frais de celui-ci sur son corps. Il savait qu'il ne pourrait pas apprécier ce petit bonheur trop longtemps, avant que la nuit ne le découvre. Il devait être dans les environs du 20h, et le soleil s'apprêtait à peine à se coucher. Benvolio aimait bien faire son jogging le soir. Il n'était pas un de ces romantiques finis qui adorent les couchers de soleil, mais le soir, il n'y avait plus grand monde dans cette partie de la plage, et il pouvait respirer un peu. Cela lui arrivait rarement d'avoir de la compagnie, de toute façon, il aimait bien être seul par moments pour réfléchir. Et puis Romeo était bien trop occupé à se casser la gueule avec Mercutio pour venir courir avec lui. On ne parlait pas non plus de son frère qui n'avait d'yeux que pour Madeline. Il soupira. À quoi allait bien pouvoir ressembler leur vie lorsqu'ils allaient être adultes? S'ils se rendaient là, bien évidemment.
Il y avait une odeur certaine de pluie, et les nuages qui s'approchaient de la plage semblaient assez menaçants pour qu'on prédise un orage violent. Le jeune homme remit son chandail et se releva en s'étirant. Il se dirigea vers la marée, basse, pour s'y tremper les pieds. Il aimait bien la plage, ce Benvolio. Il aimait l'eau, et se baigner. Il enleva ses chaussures qu'il laissa au sec pour aller s'asseoir dans l'eau. Il mit ses lunettes fumées sur sa tête et regarda le soleil prendre les teintes de rouge, à travers les nuages. Le rouge, couleur de feu, couleur de passion. Il n'aimait pas le rouge. Benvolio n'était pas du type rouge, à ce qu'on pouvait penser de lui. Non, Benvolio était un calme et petit bleu. Un bleu royal lorsqu'il se levait de bonne humeur, un bleu marin foncé lorsqu'il se couchait de mauvaise humeur.
Car ces derniers temps, la mauvaise humeur semblait faire de lui son protégé. Janell le lui avait fait remarqué, et il avait répondu que par un grognement. Le langage des hommes. Le langage d'hommes qui pensent à autres choses, le langage d'un animal. Le langage de ce qu'il était vraiment. Il n'était point un être civilisé, point un être doué d'intelligence. S'il l'avait été, il aurait promis son coeur à Janell, ne l'aurait pas trahie. Il se sentait sale, et cette saleté, d'une certaine façon, le faisait revivre. Non pas qu'il eut été mort toutes ces années ... mais avec Janell, ces deux ans d'amour pur passés à ses côtés, ces deux ans passés à entendre Janell lui demandé d'être avec elle pour toujours, de vivre avec elle pour toujours. Benvolio la savait insécure par moment, insécure de se faire à nouveau tomber. Mais il la savait capable de se relever malgré tout ce qui pouvait lui arriver. Mais cette trahison serait-elle le premeir et le dernier coup de grâce dans la vie de la délicieuse Sowards? Il essaya de s'imaginer marié, avec des gosses, une grande propriété, un chien et même une perruche. Il essaya de s'iimaginer rangé, se voir comme un brillant avocat, un homme de banlieue, un homme terne et morne ... Benvolio se savait moins tête brûlée que les deux autres, se savait plus posé, peut-être à un certain degré plus mature. Mais à quoi est-ce que tout cela lui servirait plus tard? À se retrouver comme son père à tromper allègrement sa femme avec n'importe quelle autre qui possédait un bon bonnet?
Benvolio se coucha dans l'eau un moment. Peut-être avait-il l'air un peu à côté de la plaque, mais il se sentait bien comme ça. Il se sentait protégé des tourments qui l'assaillaient. Il enviait parfois Romeo et sa glandeur. Romeo et sa façon de voir le monde comme s'il n'existait pas. Benvolio n'en serait jamais capable. Les mots de sa mère ne cessaient de tourner dans sa tête: « Tu vas devoir grandir, Benvolio. Tu vas devoir laisser Romeo et Mercutio un jour. Tu vas devoir avoir un travail, et faire ta part. » Faire sa part? On ne lui avait jamais rien demandé, on ne lui avait jamais demandé de faire sa part. C'était pour ça qu'il était lui. Il grogna à voix haute, tout seul. D'un mouvement de main, il balaya ces pensées qui le déprimait hors de sa tête. Il se redressa sur son séant, le dos tout mouillé.
Son regard se perdit alors dans le paysage. Son ouïe perdit toutes facultés d'écoute. Ses sens devenaient de plus en plus guimauves. Il ne l'entendit pas s'asseoir près de lui, et ne fit non plus aucun mouvement lorsqu'elle se mit à lui masser les épaules.
C. Joann Capulet
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Sujet: Re: when did your heart go missing? [R.] Lun 13 Sep 2010 - 22:46
La jeune femme enleva ses talons et plongea ses pieds dans le sable encore chaud. C.J soupira lorsque les grains de sable roulèrent entre ses doigts de pieds, s’insinuant dans les moindres recoins. Elle aimait ce contact simple. C’était son petit plaisir. Tenant ses chaussures dans sa main droite, elle marcha un moment en direction de la mer, appréciant la brise qui vint lui fouetter le visage faisant virevolter sa chevelure blonde. La plage n’était pas encore envahie par le monde qui venait chaque soir admirait le coucher du soleil, le temps y était surement pour quelque chose, et C.J tendit l’oreille pour écouter le roulis des vagues s’écrasant devant elle.
Bien que connue et reconnue, la jeune femme n’en était pas moins simple. Enfin simple à sa façon. Elle ne niait pas aimait la lumière des projecteurs qui se braquaient sans cesse sur elle. Mais il lui arrivait d’apprécier des choses moins frivoles, fashion et mondaines. Très peu de fois cependant, il fallait l’avouer. C.J était le jour, pas la nuit. Elle irradiait et elle redoutait inévitablement que les regards ne se tournent pas vers elle. L’attention qu’on lui portait dopait sa confiance en elle et sa bonne humeur. La meilleure solution pour se la mettre à dos était de l’ignorer et tout le monde sait qu’il vaut mieux être dans le camp de la belle. Sauf si vous désiriez entrer en guerre.
Et même dans son métier exigeant, C.J n’en faisait qu’à sa tête. Elle était perfectionniste et s’autocritiquait elle-même mais n’acceptait que peu la critique extérieure. C’était ce qui avait fait sa réputation et ce qui continuait de la faire. La jeune femme allait à contre-courant ayant parfois une vision assez avant-gardiste de la mode. Et sa renommée ne faisait qu’augmenter avec le temps, s’étendant dans toute la Floride pour l’instant. Mais Joann aspirait à plus et elle avait prit les devants avec le rédacteur en chef du magazine de mode le plus distribué aux États-Unis, bien décidé à se faire une place plus que confortable au soleil. Et ce n’était pas les querelles familiales qui allait l’en empêcher.
Et quand on parlait du loup, on en voyait la queue. Pas le plus désagréable, c’était sans dire. Un beau loup au pelage plus que soyeux bien que sauvage en certaines circonstances. Joann ne s’attendait pas à le voir ici mais elle sourit immédiatement. Il n’était pas très loin mais ne semblait pas avoir remarqué son regard insistant et la jeune femme en profita pour le surprendre en se reculant pour arriver par derrière. Cela faisait déjà un moment qu’ils ne s’étaient pas retrouvés seuls et elle ne voulait nullement laisser passer l’instant.
Se mettant à genou derrière lui, doucement, C.J posa ses mains sur les épaules de Benvolio exerçant une pression. Elle entama un massage, sentant les nœuds du garçon sous ses doigts qu’elle essaya de dénouer, comme une petite amie pouvait le faire envers son homme. Mais Benvolio n’était pas son petit ami, et C.J n’était pas sa femme. Mais que faire quand les pulsions sont plus fortes que la raison ? Quoi que Joann n’était nullement connu pour sa raison, le cœur l’emportait bien souvent.
« Tu as passé une mauvaise journée ? » demanda t elle après quelques instants de silence tout en appuyant un peu plus fort sur les muscles du jeune homme. « Tu es tout crispé… »
Benvolio Montague
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Sujet: Re: when did your heart go missing? [R.] Mar 14 Sep 2010 - 3:52
Si les mains de CJ semblaient avoir trouvé le point faible de Benvolio, ce dernier n’en laissa rien paraître. Bien qu’il s’entraînait souvent, et qu’il avait une de ces personnalités qu’on pouvait catégoriser de calme et relaxante, il n’en était pas toujours de même. Tout le stress qu’il pouvait vivre se retrouvait dans ses muscles du cou et des épaules. C’était infernal. Il n’aurait jamais avoué à Janell tout le stress qu’il vivait, il ne voulait pas lui faire vivre ça. Il ne voulait pas qu’elle le voit comme un jeune garçon faible, baissant les bras à rien. Si Benvolio se disait que le caractère de sa petite amie ne lui faisait pas peur, il ne s’avouerait jamais que ce même caractère l’empêchait parfois de partager des ressentiments à son égard.
Alors il se forçait à voir que les qualités chez elle. Au bout de la première année, il ne voyait plus aucun défauts. Mais depuis cette fameuse nuit, il réfléchissait. C’était ça que ça faisait la curiosité, ça faisait se poser des questions. Il ne réagit pas tout de suite au contact des douces mains de la blonde sur ses épaules. Il s’y abandonna une bonne minute, ne faisait qu’apprécier la douleur qui s’échappait des muscles dénoués.
Puis un soupire s’échappa sans qu’il ne puisse le retenir. Il attrapa la main de CJ doucement pour la lui rendre. Il se décolla un peu de son emprise, en restant du moins assis. Il ne la regarda pas, fixant son regard vers le soleil. « Serait-ce t’apprendre quelque chose que de t’avouer que tu es une des principales causes de mes malheurs, Carlee? » Pour une raison qu’il ignorait, le nom Carlee roulait bien sur sa langue. Il savait très bien que peu de gens osaient la nommer de la sorte. Et puis, elle était la grande CJ Capulet, non pas Carlee. Mais il aimait ça, Carlee. De la même façon qu’il aimait le prénom de Janell. C’était des prénoms peu courants, courts, qui lui donnaient une drôle de sensation à la nuque. Mais il prononçait ce prénom comme une moquerie, comme si cela lui brûlait la langue. Il ne fallait pas qu'elle voit ce qu'elle lui faisait, il ne fallait pas qu'elle voit qu'elle gagnait.
Pourquoi fallait-il qu’il tombe sur elle? Il n’avait plus envie de participer à ce jeu – jeu auquel on l’avait forcé de jouer. Mais CJ l’adorait ce petit jeu. Et Benvolio comprenait bien qu’elle appréciait plus que tout son petit rôle de chasseresse. Par moments, elle lui faisait penser à Romeo. Collectionnant les proies, et ne laissant celles-ci tomber que quand il ne l’avait eut sous la peau. Mais Benvolio était décidé à ne pas retourner dans cet antre de vices. Il était décidé à ne pas flancher. Il était certain que CJ se tannerait, qu’elle en prendrait un autre. Cette pensée lui faisait mal, mais il savait que c’était pour le mieux. Et pourquoi d’ailleurs cette pensée lui ferait du mal? Il ne ressentait rien pour elle. Que de la honte. Que de la honte d’avoir fait ce qu’il s’était juré de ne jamais faire. Tromper celle qu’il aimait.
CJ s’assit près de lui, et à chacun de ses mouvements, Benvolio pouvait respirer son parfum. Il se retint in grognement. Pour la cause, il remit ses lunettes fumées et ignora les longues jambes bronzées de la jeune femme qui s’affichaient dans son champ de vision. Il prit une grande respiration silencieuse. À cet instant, il aurait espéré qu’elle sorte un flingue de sous ce t-shirt pour lui en mettre une en pleine tête, au nom de la guerre entre leur famille. Ça lui aurait éviter de revoir la scène la plus honteuse de son existence.
C. Joann Capulet
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Sujet: Re: when did your heart go missing? [R.] Mer 15 Sep 2010 - 14:22
Il lui prit la main et elle trembla légèrement appréciant la chaleur de sa paume tandis qu’il lui intimait sans un mot d’arrêter. Elle n’insista pas, respectant sa volonté pour une fois. Ce n’est pas parce qu’il prenait le contrôle durant quelques secondes que la jeune femme allait le laisser l’emporter. C.J n’était pas connu pour sa docilité. Un chat sauvage trônait en son sein, bondissant à la moindre occasion. C.J devait contrôler, c’était presque un besoin, une drogue. Tout était calculé avec elle, que se soit la manière de s’habiller, de se coiffer ou encore la façon dont elle avait de s’asseoir et de pencher la tête. La jeune femme devait avoir une emprise totale sur son image et malgré ses nombreuses apparitions dans la presse people, il n’y avait jamais eu de vague avec des photos compromettantes. On l’appeler Miss Parfaite dans le milieu, et ce n’était nullement pour lui déplaire. Certainement un moyen de ne pas montrer que l’on souffrait, que l’on était faible. Elle se rappelait parfaitement du changement qui s’était opéré après le décès de sa mère. C.J devait être vu, et bien vu.
Le chat était toujours sur la défensive, ne ronronnant qu’en de rares occasions et Benvolio avait eu la chance d’en être l’un des principaux acteurs ses derniers temps. Elle avait perdu le contrôle avec lui, s’abandonnant totalement sous les caresses qu’il lui avait prodigué. La belle s’était soumise à un homme pour la première fois de sa vie, elle avait ronronné en profitant des bisous laissés sur son corps. C.J s’était surprise à pensé au plaisir de l’autre. Elle avait pensé à lui, pas seulement à elle. Mais la fière blonde avait chassé ses pensées de sa tête aussitôt qu’elle était rentrée chez elle et ne les avait plus ressorties. Ce n’était certainement pas Benvolio qui lui avait procuré de telles sensations, elle avait juste rêvé. Elle avait passé un bon moment et voilà. Alors pourquoi continuer de lui courir après ? C.J avait des prétendants bien moins réticents dans son répertoire et il lui suffisait d’un coup de fil pour quelques instants de frissons.
Benvolio était une proie de choix certes, mais il était chez les Montaigue et C.J aurait du laisser tomber dès le début. Ne pas entamer ce jeu qui ne semblait pas avoir de fin et qui l’avait fait se rapprocher des hommes Montaigue d’une manière plus qu’amicale. C.J n’avait jamais eu de réels problèmes avec cette famille mais depuis toute petite, on lui avait prit qu’il ne fallait pas trop fraterniser avec l’ennemi. Et voilà qu’elle courrait après Benvolio tout en cherchant Roméo pour faire enrager le premier, car elle avait bien remarqué cette lueur particulière lorsqu’elle parlait avec l’héritier Montaigue. C.J n’allait certainement pas s’en priver si cela lui faisait arriver à ses fins.
« Serait-ce t’apprendre quelque chose que de t’avouer que tu es une des principales causes de mes malheurs, Carlee? »
Une légère grimace se peint sur le visage de la blonde. Carlee. Personne ne l’appelait plus par ce prénom depuis la mort de sa mère qui était d’ailleurs bien la seule à la nommer ainsi. Aujourd’hui, C.J avait banni ce premier prénom de son vocabulaire, se servant principalement de son surnom ou de son deuxième prénom, Joann. Mais bizarrement, l’entendre de la bouche de Benvolio ne lui faisait pas autant de mal qu’elle le pensait, bien au contraire. Il avait une façon particulière de rouler les r qui rendait le prénom presque exotique, et ce malgré toute la froideur qu’il pouvait mettre dedans.
« C’est C.J… » persifla t elle en lui donnant une légère tape derrière la nuque. Pas assez fort pour qu’il ait mal mais juste assez pour qu’il comprenne qu’il n’avait pas tous les droits. Puis elle se leva et s’assit à coté de lui. Penchant la tête de coté, la jeune femme le fixa de ses prunelles bleues. « Je croyais que c’était du plaisir que je t’apportai, pardonne moi d’avoir cru te sentir frémir sous mes doigts. » se moqua t’elle en allongeant ses jambes dans le sable.
Benvolio Montague
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Sujet: Re: when did your heart go missing? [R.] Ven 17 Sep 2010 - 21:01
Why you tell me stuff that’s so plainly untrue? If you’ll be straight with me, I’ll be straighter with you; If you’re all done like you said you’d be; What are you doin’ hanging out with me?
« Je croyais que c’était du plaisir que je t’apportai, pardonne moi d’avoir cru te sentir frémir sous mes doigts. » Benvolio eut un très léger sourire en coin. « Tu ne sens pas la petite brise? »
Et voilà, ça y était. Même s'il chignait pendant des heures et des heures à propos du fait qu'il ne veuille pas continuer à jouer à chat avec CJ, il s'y baignait naturellement dans ce jeu. Oui, certes, Benvolio avait toujours été de ceux avec une langue bien pendue - les Montague sont tous pareils. Cependant, il avait une bonne capacité au jugement qui le faisait arrêter aux limites de l'insupportable. Ce que son cousin, et même CJ, ne semblaient pas avoir; d'après lui évidemment.
Mais peut-être ne faisait-il que répondre à un besoin inconscient de toujours répondre à un Capulet. Depuis sa tendre enfance on lui avait dit de ne pas s'approcher d'eux, de ne pas leur parler, de discuter avec eux. Ne pas créer avec eux une relation positive. Il fallait les détester, il fallait les contredire. Il fallait les battre à leur propre jeu, il fallait être meilleur qu'eux. À un certain point, c'en était presque de la manipulation de cerveau. Il se souvenait de s'être souvent demandé plus jeune pourquoi. Pourquoi ne pouvait-il pas jouer avec qui il voulait, pourquoi ne pouvait-il pas parler à qui il le voulait? Et alors, pourquoi ne pouvait-il pas coucher avec l'une des filles Capulet? Parce que c'était la règle. Parce que c'était la famille. Et la famille, c'est plus fort que tout. La famille, ça ne joue pas avec ses membres, la famille était toujours là pour se soutenir.
Le vent s'était véritablement levé, cette fois-ci. La mer s'agitait de plus en plus alors que la tempête se préparait. Le soleil était alors presque imperceptible. Il n'y avait plus personne en vue sur la plage, qu'eux deux. Benvolio regarda CJ, et leur regard se bloqua l'un sur l'autre. Il étudia un moment ses traits, déterminés. Il la savait têtue, contrôlante et persévérante. Tant de points communs avec Janell. Était-ce sa destinée de n'être qu'attiré que par des filles au caractère de feu? En avait-il absolument de besoin? Était-il si faible? Avant la Capulet, Benvolio se savait léger, heureux et majoritairement de bonne humeur. Il était toujours très sûr de ses valeurs, toujours à pied sur ses opinions. Maintenant, il avait rompu une des premières règles d'or qu'il s'était donné dans sa vie: être honnête. Avant elle, il l'avait été. Il disait tout à Romeo, que ce soit à propos de problèmes de famille ou bien de filles. Mais à présent, ses lèvres étaient scellées par cet unique péché. Il était toujours mal à l'aise lorsque son cousin ou bien le joyeux Mercutio parlait de CJ. Il était toujours mal à l'aise lorsque Janell lui avouait son amour. Il était toujours mal à l'aise quand CJ était là. Cependant, il savait qu'il n'aimait pas quand elle s'approchait trop de son cousin, ou lorsque celui-ci la courtisait devant ses yeux.
Il n'avait jamais pensé avoir les deux. Jamais. Et il ne le penserait jamais. Il ne voulait pas avoir les deux, il ne voulait pas blesser l'une ou l'autre (bien que les Montague auraient sûrement apprécié le fait qu,il essaie de détruire les Capulet de l'intérieur) et il ne voulait pas jouer dans le dos de l'une ou de l'autre. Benvolio ne se laissait pas tenter par CJ majoritairement pour cette raison. Ce qui s'était passé avec CJ le faisait réfléchir sur beaucoup de choses, mais il restait sûr d'une seule chose: il ne voulait plus de ces jeux de coureurs de jupon. Il avait ouvert grand les bras à la relation très stable avec Janell, et il avait aimé ça. Il ne niait pas quel changement elle avait opéré en lui, et qu'il aimait bien. Bien sûr, le vieux Benvolio lui manquait par moment, et il savait qu'il manquait à d'autres autours de lui, mais bon. À ce stade, on ne pouvait plus reculer.
Benvolio se leva et secoua ses pantalons pour y enlever le sable. « La pluie ne va pas tarder à tomber. » Et à la minute qu'il disait cela, quelques gouttes se mirent à tomber. Le ciel se couvrit. Il se dirigea vers ses chaussures. Les ayant en main, il entreprit une marche très désinvolte vers l'entrée de la plage. Et puis, avant même que sa tête puisse analyser ses mouvements, il arrêta et attendit que CJ fusse à sa hauteur.
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Sujet: Re: when did your heart go missing? [R.] Ven 24 Sep 2010 - 21:10
« La pluie ne va pas tarder à tomber. »
C.J n’entendit pas la fin et ne bougea pas. Elle ne se rendit même pas compte que Benvolio s’était levé. Et elle laissa les gouttes lui chatouiller la peau quelques secondes. Joann aimait beaucoup la pluie. Le soleil était tellement présent en Floride que chaque goutte qui tombait était une sorte de renouveau, une bouffée d’air frais pour la terre. Mais les pluies étaient aussi rares que violentes dans le coin et C.J se leva rapidement alors que les gouttes se faisaient de plus en plus grosses. Tournant la tête, elle ne vit plus Benvolio à ses côtés et elle se leva. S’il l’avait laissé tomber, C.J ne donnait pas cher de sa peau. Ses yeux bleus scrutèrent l’horizon à la recherche du jeune homme et elle le distingua rapidement quelques mètres plus loin.
Il était là, l’attendant visiblement et la jeune femme se dirigea vers lui en courant. Et toujours prise dans son élan, C.J lui attrapa la main avant de l’entrainer vers un éventuel abri, se mettant à courir comme elle le pouvait dans le sable, n’essayant même pas de se protéger de la pluie qui tombait de plus en plus fort, cela aurait été peine perdue de vouloir passer entre les gouttes. Les deux jeunes ne mirent pas longtemps à trouver refuge sous un abribus et C.J entreprit de s’examiner sous toutes les coutures. Son brushing était sans conteste ruiné et ses vêtements lui collaient à la peau, pas très glamour mais pour quelques instants, Joann s’en fichait. C’était Benvolio. Et même si elle ne pouvait aller plus loin dans ses explications, le simple fait de prononcer mentalement son prénom la rassura. Ils étaient seuls et le rideau de pluie intense les protégeait du reste du monde.
« Regarde-nous ! » éclata t elle dans un rire franc avant de porter sa main pour repousser les mèches blondes qui dégoulinaient sur son front. C’est alors qu’elle se rendit compte qu’elle tenait toujours fermement la main de Benvolio dans la sienne et doucement, elle desserra ses doigts, lui rendant ce qui lui appartenait. C.J avait apprécié le contact, le geste avait été naturel pour elle mais Benvolio n’était pas censé le savoir. Et la jeune femme reprit rapidement le contrôle, se redressant perceptiblement, se tenant bien droite. Le regard défiant.
« On a deux choix, attendre que la pluie se calme ou appeler un taxi mais je doute que ta chère et tendre Janell apprécie le fait de savoir que tu étais avec moi… » reprit elle d’une voix plus sèche, cassante en persiflant le prénom de Janell. Elle n’avait encore jamais vraiment parlé avec la petite amie de Benvolio mais avait su dès le début qu’il n’y aurait que haine entre elles. Après tout, les deux étaient sur le même homme. Et C.J pouvait se montrer très cruelle avec la concurrence, même si Janell avait un sacré avantage.
(c'est pas très très long mais sinon j'allais m'emballer et C.J aurait déjà sauter sur Ben. XD)
Benvolio Montague
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Sujet: Re: when did your heart go missing? [R.] Sam 25 Sep 2010 - 8:09
La pluie s'abbatit sur eux, prévoyant l'orage de leur relation. Le ciel semblait vouloir se déchirer en milles morceaux, semblait vouloir les voir séparés et ensemble. En l'espace de quelques secondes, les deux jeunes semblaient courir pour leur vie, fuir cette dispute qui faisait rage. C.J entra la première suivit de près par Benvolio. Dans un élan, elle lui avait pris la main, et Ben n'y avait pas vraiment fait attention. Mais il s'en rendit compte, lorsqu'il remarqua que la seule source de chaleur qu'il avait c'était la toute petite main de CJ, délicate dans la sienne. Il garda ses lèvres scellées, et il eut un léger sourire en coin.
« Regarde-nous. » En effet, constata-t-il, en riant de bon coeur avec la jeune femme. Ils étaient trempés de la tête aux pieds, même après quelques secondes sous la pluie. Il se passa une main dans les cheveux avant d'essayer de décoller son chandail de sur son torse. Son attention fut attirée vers CJ, qui s'entêtait à dégageait son visage de ses longs fils dorés. La simplicité qui émanait d'elle à ce moment-là le frappa. Elle ne s'était pas arrangée avant de venir sur la plage, elle ne portait que des vêtements de tout usage. Mais surtout, c'était ce rire et ce sourire, qui lui fit comprendre une chose importante. C'était ça qui par moment le faisait vibrer pour elle. C'était cette vraie personnalité, qu'il avait découvert à la seule soirée qu'ils avaient passée ensemble. CJ lui fit soudainement penser à Janell. S'il y pensait bien, elles étaient pareilles. Deux tigresses au coeur tendre.
Le flot de pensée qui lui parcourait la tête à ce moment-là fut interrompue par la perte de sa source de chaleur. Il baissa les yeux vers leur deux mains. Il se sentit rougir très légèrement, le malaise l'envahissant de plus en plus. Il reprit sa main et sa contenance. Elle ne devait pas voir quel effet elle lui faisait. Il regarda dehors pour se distraire. La pluie ne semblait pas vouloir s'arrêter. « On a deux choix, attendre que la pluie se calme ou appeler un taxi mais je doute que ta chère et tendre Janell apprécie le fait de savoir que tu étais avec moi… » Se sentant attaqué, il tourna brusquement la tête vers elle, remarquant qu'elle arborait fièrement son air de petite salope bourgeoise. Mimique qu'elle avait 95 % du temps. Comme Janell. Comme toutes ces petites filles se pensant supérieures. Il mit les mains dans les poches et appuya son dos à la vitre opposée à CJ, se distançant d'elle. Si elle pensait pouvoir l'avoir de cette manière, essayer de le convaincre de rester avec elle en agissant de la sorte, elle ne faisait pas que se mettre un doigt dans l'oeil, elle s'aveuglait littéralement. Oui, Benvolio avait été élevé de façon à ce qu'il aie toujours ce qu'il voulait, qu'il eusse abuser l'argent de ses parents, mais jamais il ne s'était enflé la tête avec ce qu'il avait. Jamais il ne refusait d'entrer en contact avec telle ou telle personne parce qu'elle était moins fortunée. Les occasions se présentaient moins, évidemment, mais il ne les refusait pas pour autant. Le fait que CJ puisse agir dans cette visée le dégoûtait. Elle vivait avec ce masque de terreur, ce masque de glace.
Il soupira un soupire de frustration, qui était clairement indiqué. « Pourquoi t'es comme ça, hein? Pourquoi ... » Il serra les dents. Il la fixait, défiant ce regard qu'il détestait tant, cette CJ qu'il détestait tant. « Pourquoi tu te sens obligée d'être aussi chiante? » Il secoua la tête, soupirant de nouveau. Et puis, comme s'il n'avait rien dit, ajouta « Je rajoute un troisième choix. Je te laisse en plan ici et je m'en vais. Je crois que la pneumonie est préférable dans ce cas-ci à ton air de petite bourgeoise contrôlante. J'en ai marre, Carlee, okay?! Je suis pas le seul à perdre beaucoup dans ton petit jeu. Tu ... » Il serra brusquement les lèvres, se sentant prêt à exploser. Il n'avait pas du tout pensé aux mots qui sortaient de son orifice buccal, mais peut-être que c'était mieux comme ça.
(et moi suis désolée de l'avoir fait s'emporter à la fin. c'était trop irrésistible!)
C. Joann Capulet
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Sujet: Re: when did your heart go missing? [R.] Jeu 7 Oct 2010 - 19:26
A peine avait-il fermé la bouche que la gifle partit. C.J était furieuse. Elle s’était rapprochée d’un coup, effaçant la distance qu’il avait délibérément mis entre eux avant de lui coller sa main sur la joue. En deux secondes chrono, Benvolio avait réussi à lui faire perdre tout ses moyens. Toute la colère et la rancœur venait de ressortir. Tout simplement parce qu’il venait de la blesser. Et jamais elle n’aurait cru pouvoir être blessé par Benvolio. C.J pensait tout gérer et voilà qu’elle pètait littéralement les plombs. Elle l’avait mené à la baguette et il lui apporté une laisse.
Ses yeux auraient lancé des éclairs s’ils en avaient eu le pouvoir mais ce n’était pas le cas, et la marque que Benvolio arborait maintenant sur la joue témoignait de la violence qu’aurait pu avoir ces arcs électriques. Jamais il ne s’était attaqué à elle de la sorte, il avait toujours été distant, refusant d’avouer quoi que se soit mais jamais rageur. C.J ne lui permettrait pas de la descendre plus bas que terre, elle allait lui montrer de qui elle était. Pourtant elle n’agit pas comme elle le voulait. Le cœur avait prit part sur la raison, son contrôle avait perdu le combat et une foule de sentiments lui explosait en pleine face. Elle ouvrit la bouche une première fois mais aucun son n’en sortit. Une seconde passa avant qu’elle n’explose réellement, oubliant tout ses résolutions et son souhait d’avoir une image plus que parfaite.
« Mon jeu ? » s’exclama t elle à la limite du hurlement. Si la pluie n’avait pas été si forte, tout le monde se serait retourné sur les deux jeunes gens. « Jusqu’à preuve du contraire, je ne t’ai nullement forcé à quoi que se soit et ce n’est certainement pas le Saint Père qui nous a déshabillé ! » Sa voix était forte, presque stridente. Elle qui parlait d’une manière froide lorsqu’on la dérangeait, qui faisait toujours attention à son image, hurlait à plein poumon. Son teint avait viré au rouge et pour une fois, Joann se fichait pas mal d’avoir l’air d’une folle. Elle avait lâché ses chaussures sur le coup, gesticulant dans tous les sens en même temps qu’elle lui assignait tout un tas de noms d’oiseaux.
« Tu quoi Benvolio ? Vas-y. Finis ta phrase… Qu’est-ce que tu tiens tant à me dire ? »
C.J ne se rendit compte que trop tard de son erreur et se ferma comme une huitre, croisant les bras sur sa poitrine. Toujours en colère, la blonde se détourna du jeune homme allant s'assoir sur le seul banc présent sous l'abribus. Elle croisa les jambes et regarda droit devant elle, ignorant royalement Benvolio. Si absorbée par la pluie qu'elle ne se rendit pas compte de la larme qui avait coulé de long de sa joue.
Benvolio Montague
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Sujet: Re: when did your heart go missing? [R.] Lun 11 Oct 2010 - 7:45
À peine eut-il fermé la bouche, qu'il ressentait la douleur fulgurante de la gifle de la Capulet. Il ferma les yeux par réflexe, alors que sa mâchoire n'avait bougé que de quelques millimètres. À la douleur inconnue qui s'acheminait au travers de sa figure, Benvolio se rendit compte que c'était la première fois qu'il recevait une gifle. Benvolio ne se faisait jamais gifler par les femmes. Il était toujours le très poli et charmant Montague, qui était depuis deux ans en relation stable et qui traitait habituellement les femmes qui lui parlaient d'une manière respectable. Enfin, si ces femmes bien entendu n'avait pas le don de l'exaspérer comme Carlee Joann Capulet. Il se rendit compte que c'était une des premières fois qu'il avait levé la voix contre une femme, et l'avait traîné dans la boue sans même y penser. En y pensant bien, la réaction de la blonde était légitime. Elle n'avait pas l'habitude qu'on s'élève contre sa dictature. Mais n'était-ce que cela?
« Mon jeu ? Jusqu’à preuve du contraire, je ne t’ai nullement forcé à quoi que se soit et ce n’est certainement pas le Saint Père qui nous a déshabillé ! » Il pinça les lèvres. Il commençait de nouveau à sentir ce petit couteau qui lui transperçait le coeur à chaque fois qu'il pensait à cette nuit. Ô combien il aurait aimé chérir ce souvenir, y accorder dans son coeur une importance beaucoup plus grande qu'à ce moment, que l'image de sa petite amie au tempérament explosif ne pourrait piétiner de culpabilité. Il aurait apprécié flirter par la suite avec elle, au détriment de faire mourir la famille de honte. Mais Benvolio essayait tant bien que mal de rester fidèle à lui-même, à ses propres valeurs. Mais il les avait bafoué, et cela n'avait même pas pris plusieurs verres. Il s'en souvenait comme si c'était hier. Il n'avait bu que deux ou trois bières, avait même refusé les trucs chimiques de Mercutio. Et il était quand même tombé pour les grands yeux expressifs de l'aînée Capulet. Il ne trouvait rien à redire à CJ, car elle avait raison. Elle ne l'avait pas forcé, et ils n'étaient pas tombés l'un contre l'autre sous l'effet d'un coup de pouce de la Providence. C'était un résultat d'eux deux. Point final. Et c'était ça qui lui faisait peur.
Tandis qu'elle lui criait toutes sortes de nom, Benvolio l'observa. Elle n'avait plus le contrôle. Il se retint un sourire, encore une fois. Diable, ne fallait-il qu'elle ne montre que quelques preuves d'humanité pour qu'il flanche de nouveau? Était-il aussi facilement gagnable? Peut-être. « CJ. Je ... »
« Tu quoi Benvolio ? Vas-y. Finis ta phrase… Qu’est-ce que tu tiens tant à me dire ? »
Il soupira. Encore une fois. N'eut-il à peine le temps de se relever de son mur qu'elle venait tout juste de se fermer à lui. Les bras et les jambes croisés, elle s'assit, l'ignorant totalement. Il fit un pas, et se pencha pour ramasser une des chaussures qu'elle avait lancé lors de sa verve explosive. Il lui lança un regard, tandis qu'il prenait le matériel dans ses mains et son coeur se serra à nouveau lorsqu'il vit l'unique larme couler. Il détestait au plus au point faire pleurer les filles. Ça avait sûrement rapport au fait que tout jeune il détestait voir sa mère malheureuse à cause de son père, et le petit Benvolio s'était probablement promis de ne jamais faire de mal à une femme. Mais à cet instant, alors que la pluie ne semblait pas vouloir se calmer, il avait réussi à faire pleurer la seule femme aussi froide qu'un iceberg dans tout Verona Beach.
Il se dirigea vers elle, après avoir ramassé le deuxième soulier et vint se poster devant elle. Il déposa les chaussures au pied de la blonde. Il s'agenouilla auprès d'elle. Il lui prit un bras, doucement, pour attirer son attention. De plus, il ne voulait pas qu'elle se ferme, il voulait qu'elle l'écoute. Au diable si cela lui valait une deuxième gifle. « Je suis désolé. Voilà ce que j'ai à te dire. » Elle lui lança un regard noir et il sourit. Il leva la main et de son pouce effaça la petite larme orpheline sur la peau de porcelaine de CJ. Je suis désolé de ne pas agir comme tu veux que j'agisse; je suis désolé de ne pas être celui que je devdrais être; je suis désolé d'avoir trompé ma petite amie; je suis désolé de t'avoir blessé; je suis désolé de toujours penser à toi; je suis désolé de ressentir quelque chose pour toi... « Je suis désolé de t'avoir aimé cette nuit-là. » Sa voix n'était que murmure, et s'il les avait prononcé quelques centimètres plus loin, elle ne l'aurait pas entendu. Les mots étaient sortis de sa tête pour se diriger vers sa bouche sans l'accord de sa raison. Il savait très bien qu'ils n'avaient aucun sens, et qu'elle les interprèterait probablement mal. Sa main toujours près de la joue de CJ, il observait ses grands yeux. Et d'avoir peur qu'on s'aperçoit que je ressent toujours ça à chaque fois que t'es là.
Il retira sa main de la joue de CJ, plaçant par le fait même une de ces longues mèches derrière l'oreille. Il se redressa doucement. Si Benvolio voulait que sa fierté mâle reste en place dans les quelques minutes qui suivirent, la meilleure solution était de partir. CJ ne semblait pas avoir l'envie de lui parler, et il comprenait. « Aurevoir, Carlee. » Il prit ses propres chaussures gisant sur le sol et se dirigea vers la sortie de l'abribus, pour sentir à nouveau la lourde pluie d'été s'abattre sur ses épaules.
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